Comédies brèves en un acte de Carmontelle

  • Présentation

    Chacune des courtes comédies présentées illustre un proverbe connu – de façon, à vrai dire, plus ou moins explicite ! L’auteur a en effet tous les droits, et peut chercher à tromper le public : double-sens, jeux de mots et fausses pistes sont autorisés; mais cela peut aussi être, au contraire, d’une parfaite limpidité. A l’issue de chaque intrigue, c’est donc aux spectateurs de prouver leur astuce et leur attention en indiquant aux comédiens la solution de la devinette…

     

    Ce spectacle est infiniment adaptable. Il peut être donné en version d’appartement et dans des salles jusqu’à 300 personnes ; avec trois, quatre ou cinq interprètes ; avec ou sans dispositif scénique.

  • La comédie en proverbe

    La comédie en proverbe a l’âge du théâtre classique en France. Durant la minorité de Louis XIV, on en représentait déjà devant le jeune souverain, son frère et sa mère – tous amateurs de théâtre au plus haut degré. Improvisations jouées par des amateurs, ces divertissements spirituels avaient à la fois vocation de délassement et de jeux pédagogiques. Ayant été jugés trop frivoles pour un Roi devenu jeune homme, le genre disparut des fêtes de la Cour.

     

    Ils revinrent pourtant en force dès la fin du XVIIe siècle ; dans la seconde moitié du XVIIIe, ils connurent une vogue absolument étonnante. On jouait aux “proverbes” dans les cours princières, chez tous les gens d’esprit et jusque dans les sociétés bourgeoises. Madame d’Epinay, dans sa Correspondance, s’égaie aux dépens du célèbre David Hume, que les jolies femmes de Paris avaient jugé propre à ce genre d’amusement.

     

    Vers 1760, le proverbe prend un tour plus marqué. Le scénario plus ou moins improvisé devient un texte élaboré par des lettrés – ou par des personnes qui se piquent de l’être. On y montre son esprit, son sens du portrait rapide et juste, ainsi que sa capacité à tenir éveillée l’attention d’un public souvent exigeant quant à la qualité de ses plaisirs, même les plus futiles.

     

    A ce jeu, Carmontelle devient un maître. Lui-même en composera plus de deux cents, réunis en dix volumes in-8° ; les six premiers parurent en 1768 ; les deux suivants, vers 1783, et les deux autres après sa mort, en 1811.

     

    C’est cette tradition que reprendra Musset vers 1830, pour ses Comédies et proverbes. On ne badine pas avec l’Amour, Il faut qu’une Porte soit ouverte ou fermée, Il ne faut jurer de rien sont directement inspirés par les textes de Carmontelle. L’écriture, le tour d’esprit de Musset ne se comprennent d’ailleurs pas si l’on ne mesure son goût pour la pensée et l’écriture du XVIIIe siècle.

     

    La Restauration et le Second Empire voient encore fleurir de nombreuses comédies en proverbe. Le duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, non content d’écrire des livrets pour Offenbach, commet quelques proverbes. La Princesse Mathilde s’y consacre également. On écrit même une comédie racontant avec saveur la répétition d’un proverbe dans une société d’amateurs, répétition qui tourne à la catastrophe, chacun des comédiens de fortune trouvant à redire à son rôle, jugé, selon les circonstances, bien court, trop rustique ou pas assez passionné…

  • Distribution

    Mise en scène : Vincent Tavernier

    Décor : Claire Niquet

    Costumes : Erick Plaza-Cochet

    Lumière : Carlos Perez

     

    Les comédiens des Malins Plaisirs :

    Quentin-Maya Boyé, Laurent Prévôt, Maxime Costa,

    Marie Loisel, Pierre-Guy Cluzeau

  • Durée

    de 10 minutes à 1 heure

  • Captation

  • Contacts

     

    • Diffusion

    Elise Loth – Chargée de diffusion

    elise.loth@lesmalinsplaisirs.com | 06 38 46 83 85

     

    • Communication et actions culturelles

    Hélène Aubert – Chargée de communication et relations publiques

    helene.aubert@lesmalinsplaisirs.com | 06 87 09 29 83

     

    • Technique

    Marc Cavignaux – Régisseur général

    marc.cavignaux@lesmalinsplaisirs.com