La Jalousie

du Barbouillé

Farce en un acte de Molière

  • Synopsis

    Le Barbouillé, persuadé que sa femme Angélique le trompe, essaie de trouver conseil auprès d’un homme avisé, le Docteur. Celui-ci lui tient des discours extravagants qui ne l’éclairent guère ! Mais la consultation n’est plus nécessaire : Le Barbouillé surprend Angélique en pleine discussion avec le jeune Valère. S’ensuit une violente dispute que la venue des parents d’Angélique aggrave, et qu’envenime encore le retour du Docteur, toujours aussi bavard. Un rabibochage hâtif laisse les conjoints peu satisfaits.

    Angélique décide de se rendre à un bal, tandis que le Barbouillé rentre chez lui dîner et dormir. Lorsque sa femme revient en pleine nuit, il refuse de lui ouvrir la porte, et fait appeler ses parents pour qu’ils témoignent de l’inconduite d’Angélique. Avant leur arrivée, cette dernière, finaude, fait alors croire au Barbouillé qu’elle préfère se tuer plutôt qu’endurer un tel déshonneur. Alarmé, il sort pour constater le décès, Angélique en profite pour se glisser dans la maison. Lorsque surviennent les parents, c’est le Barbouillé qui est dehors et passe pour ivrogne et débauché !

  • Présentation

    Ecrite probablement dans les années 1650, La Jalousie du Barbouillé est une des premières compositions de Molière dont nous ayons conservé la trace. Elle présente un double intérêt. D’une part elle est la matrice d’où Molière a extrait son Georges Dandin ; d’autre part, elle témoigne de ce que fut la «farce française» – la fantaisie propre à Molière en plus.

     

    Si l’on a beaucoup remis à l’honneur depuis trente ans la commedia dell’arte italienne, on a beaucoup perdu de vue qu’une tradition tout aussi riche existait simultanément en France. Elle vient directement du Moyen-âge, avec son cortège de textes savoureux (beaucoup plus écrits que les scenarii italiens), de types récurrents hauts en couleurs (la paysan matois, l’ivrogne, la femme bavarde et dégourdie) et son mode de jeu (sans masque). C’est donc ici l’occasion de présenter un aspect moins connu de notre patrimoine dramatique, dont la charge efficace tient à la fois à la saveur des personnages, la virtuosité du jeu, et, bien entendu, au burlesque constamment entretenu pour ne jamais perdre l’attention du public vite distrait.

  • Distribution

    Mise en scène : Vincent Tavernier

    Décor : Claire Niquet

    Costumes : Erick Plaza-Cochet

    Lumière : Carlos Perez

    Régie : Marc Cavignaux

     

    Les comédiens des Malins Plaisirs :

    Pierre-Guy Cluzeau, Mélanie Le Moine, Marie Loisel, Claire Barrabès,

    Quentin-Maya Boyé, Maxime Costa, Laurent Prévôt

  • Durée

    50 minutes

  • Teaser

  • Contacts

     

    • Diffusion

    Elise Loth – Chargée de diffusion

    elise.loth@lesmalinsplaisirs.com | 06 38 46 83 85

     

    • Communication et actions culturelles

    Hélène Aubert – Chargée de communication et relations publiques

    helene.aubert@lesmalinsplaisirs.com | 06 87 09 29 83

     

    • Technique

    Marc Cavignaux – Régisseur général

    marc.cavignaux@lesmalinsplaisirs.com