Le Sicilien

ou L’Amour peintre

Comédie-ballet en un acte de Molière et Lully

avec Le Concert Spirituel et la Compagnie de Danse L’Eventail

  • Synopsis

    La scène est en Sicile – soit, dans l’esprit du temps, une contrée exotique et ensoleillée, propice à toute fantaisie ; le creuset plus ou moins fantasmé où se croisent et se mêlent toutes les nations du pourtour méditerranéen ; une terre, enfin, où les passions sont réputées violentes et la jalousie des natifs proverbiale. Le jeune Adraste, digne représentant de l’excellence française et de sa galanterie bien connue (Cocorico !), s’est follement épris de la belle Isidore, la captivante esclave grecque du sévère Sicilien Don Pèdre – lequel, bien entendu, la destine à sa couche. Comment Adraste, que la garde obsessionnelle du jaloux empêche de communiquer avec sa belle, pourra-t-il savoir si ses sentiments sont partagés par la belle Isidore ? Avec l’aide de son esclave turc Hali (le fourbe de service, mais pas bien dégourdi pour autant), le jeune homme va entreprendre une série de ruses… galantes.

  • Présentation

    Le Sicilien doit sa brièveté à sa place dans l’immense et somptueux Ballet des Muses, dont il n’était qu’une des quatorze « entrées » – mais la toute dernière, donc le « clou ». En à peine une heure, Molière et Lully se surpassent. Tous les codes de la comédie de cour y sont respectés : la place prioritaire de l’intrigue amoureuse dans le ton galant, le raffinement des modes d’expression, et, bien entendu, l’exaltation de l’excellence française ! Mais les deux complices, toujours experts dans l’art de savoir jusqu’où aller trop loin, n’hésitent guère à y mêler les joyeusetés de la farce (avec « turqueries » à la clé et divertissement burlesque en sabir), l’ironie quant aux prétendues caractéristiques nationales (y compris françaises…) et la poursuite de leurs recherches sur le genre.

     

    Molière, en particulier, y teste un mode d’écriture dramatique extrême. Sa prose – toujours musicale – atteint ici un raffinement unique dans son œuvre. Toute entière composée de vers blancs, d’échos et d’assonances, la langue assignée aux comédiens est en parfaite adéquation avec l’univers musical à laquelle elle s’intègre subtilement.

  • Distribution

    Direction artistique et mise en scène : Vincent Tavernier

    Musique : Le Concert Spirituel

    Chorégraphie : Marie-Geneviève Massé

     

    Décor : Claire Niquet

    Costumes : Erick Plaza-Cochet

    Lumière : Carlos Perez

     

    Assistante mise en scène : Marie-Louise Duthoit

    Assistant chorégraphie : Olivier Collin

     

    Les comédiens des Malins Plaisirs – En alternance :

    Quentin-Maya Boyé ou Pierre-Guy Cluzeau, Marie Loisel ou Jeanne Bonenfant, Laurent Prévôt ou Olivier BerhaultOlivier Berhault ou Benoît Dallongeville

     

    Les solistes du Concert Spirituel :

    Clément Debieuvre (haute-contre), François Joron (taille), François Héraud (basse-taille)

     

    Les danseurs et danseuses de la Compagnie de Danse l’Eventail :

    Adeline Lerme, Artur Zakirov

     

    Le quatuor musical du Concert Spirituel – En alternance :

    Lucile Tessier, Nathalie Petibon, Renata Duarte ou Vincent Blanchard ou Johanne Maitre, Romain Falik ou Simon Waddel ou Victorien Disse ou Albane Imbs

     

    Pour une distribution précise, merci de contacter Hélène Aubert.

  • Durée

    1 heure

  • Dossier pédagogique

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  • Teaser

  • Captation

  • Contacts

     

    • Diffusion

    Elise Loth – Chargée de diffusion

    elise.loth@lesmalinsplaisirs.com | 06 38 46 83 85

     

    • Communication et actions culturelles

    Hélène Aubert – Chargée de communication et relations publiques

    helene.aubert@lesmalinsplaisirs.com | 06 87 09 29 83

     

    • Technique

    Marc Cavignaux – Régisseur général

    marc.cavignaux@lesmalinsplaisirs.com