La Puce à l’oreille

Comédie en trois actes de Feydeau

  • Synopsis

    Raymonde Chandebise demande l’aide de son amie d’enfance, Lucienne Homenidès de Histangua : le manque d’ardeur conjugale de son mari et la découverte d’une de ses paires de bretelles renvoyée par le propriétaire de l’hôtel du Minet galant lui ont mis La Puce à l’oreille : son mari la trompe, et il s’agit de le démasquer…

     

    Lucienne lui propose un subterfuge; après avoir adressé au mari volage la lettre d’une prétendue conquête lui fixant un rendez-vous galant, il suffira à Raymonde de devancer l’infidèle au rendez-vous pour le « pincer » ainsi sans risque et sans équivoque ! Lucienne consent à écrire la lettre pour que le mari de Raymonde ne puisse en identifier l’écriture… et la machine infernale est ainsi lancée !

     

    Car, évidemment, Chandebise – brave homme, honnête chef d’entreprise, ami scrupuleux – est d’abord un mari irréprochable ! Mais, victime d’une « panne » momentanée, et de concours de circonstances en cascade (dont la moindre n’est pas d’avoir un parfait sosie en la personne de Poche, homme à tout faire à l’hôtel du Minet Galant…), le pauvre Victor-Emmanuel va se trouver entraîné dans une danse infernale à laquelle, chacun à son tour et tous ensemble, viendront prendre part tous les membres de son entourage…

  • Présentation

    Après huit années consacrées à la restitution des multiples expressions théâtrales des XVIIème et XVIIIème siècles, la compagnie a senti la nécessité de se confronter à un répertoire différent – le temps d’une production nouvelle.

     

    Le choix d’une « grande » comédie de Georges Feydeau s’est imposé assez vite – d’abord parce que ce théâtre est un théâtre « de troupe », dont la réussite repose sur l’homogénéité des interprètes, implique une distribution importante (14 personnages dans La Puce) et propose des rôles dont aucun n’est à négliger.

     

    L’autre critère déterminant de ce choix, c’est que l’œuvre de Feydeau est depuis quelques années en pleine redécouverte, et qu’elle est en outre suffisamment éloignée dans le temps pour qu’il ne soit pas inopportun d’en entreprendre la mise en scène et l’interprétation avec les mêmes méthodes élaborées par la compagnie pour approcher Molière, Corneille, Regnard ou Marivaux : rigueur dans l’appropriation du texte (son sens et sa déclamation) et dans le décryptage du projet de l’auteur (son propos, ses ambitions, ses objectifs d’efficacité dramatique) afin d’en dégager l’esprit plutôt que la lettre, de distinguer l’essentiel et l’accessoire et de restituer plutôt que reconstituer.

  • Distribution

    Mise en scène : Vincent Tavernier

    Décor : Claire Niquet

    Costumes : Erick Plaza-Cochet

    Lumière : Carlos Perez

    Assistante mise en scène : Marie-Louise Duthoir

     

    Les comédiens des Malins Plaisirs :

    Quentin-Maya Boyé, Valentine Revel-Mouroz, Laurent Prévôt, Olivier Berhault,

    Maxime Costa, Nicolas Rivals, Marie Loisel, Benoît Dallongeville, Pierre-Guy Cluzeau

    Marie-Louise Duthoit, Jeanne Bonnenfant, Fanny Zeller ou Adèle Bernier

  • Durée

    2 heures 30

  • Teaser

  • Captation

  • Contacts

     

    • Diffusion

    Elise Loth – Chargée de diffusion

    elise.loth@lesmalinsplaisirs.com | 06 38 46 83 85

     

    • Communication et actions culturelles

    Hélène Aubert – Chargée de communication et relations publiques

    helene.aubert@lesmalinsplaisirs.com | 06 87 09 29 83

     

    • Technique

    Marc Cavignaux – Régisseur général

    marc.cavignaux@lesmalinsplaisirs.com