Le Médecin

malgré lui

Comédie en trois actes de Molière

  • Synopsis

    Martine et Sganarelle se disputent la prééminence dans leur ménage. La querelle finit par des coups de bâton du mari à sa femme – qui décide aussitôt de se venger. Aussi, lorsqu’elle croise le chemin de Valère et Lucas, à la recherche d’un médecin pour guérir le soudain mutisme de la fille de leur maître Géronte, elle élabore illico un stratagème : elle assure connaître un grand médecin, dont le seul défaut est la trop grande modestie. Pour lui faire avouer ses talents, il faut le bastonner – et elle les envoie vers Sganarelle.

     

    Les coups portés à celui-ci par Valère et Lucas ont vite fait de lui faire avouer sa pseudo-science… d’autant qu’ils lui promettent un salaire mirifique : les voilà partis pour la ville et la maison de Géronte. Se prenant vite au jeu, Sganarelle consulte à tout va – Lucinde, la jeune fille muette, Jacqueline, la nourrice, les paysans Perrin et Thibaut – sans que personne ne semble remarquer l’imposture.

     

    L’affaire se complique lorsque Sganarelle est discrètement sollicité par le jeune Léandre qui lui révèle une autre supercherie : Lucinde et lui sont amoureux, et le soudain mutisme de la jeune fille n’est qu’une ruse pour retarder le mariage avec le vieil Horace auquel Géronte veut soumettre sa fille. Soudoyé par Léandre, Sganarelle se décide à servir les deux amants en introduisant le jeune homme dans la maison, déguisé en apothicaire.

     

    Lucinde et Léandre profitent de l’occasion pour s’enfuir; mais la ruse est vite éventée, le faux médecin arrêté et menacé de pendaison. Heureusement, un héritage providentiel ayant enrichi soudainement Léandre, Géronte lui accorde sa fille et Sganarelle continuera à exercer encore longtemps sa nouvelle et lucrative profession.

  • Présentation

    Souvent réduite à une comédie de second rang, Le Médecin malgré lui est, au contraire, une absolue réussite, qui témoigne de la maîtrise à laquelle parvient Molière en 1666.

     

    Sur le fond, c’est une éblouissante satire de la crédulité humaine, dans la lignée des Précieuses ridicules, du Tartuffe, de Don Juan et de L’Amour médecin ; mais c’est également une comédie sur la joie de « jouer » – Sganarelle transcendant la médiocrité de la vie courante (celle de sa femme, de la famille Géronte, des paysans qui le consultent) grâce à sa verve, sa vitalité, sa fantaisie et son inépuisable capacité d’adaptation.

     

    Quant à la forme, elle est remarquable à au moins deux titres : sa structure dramatique serrée, épurée ; et le style des dialogues, à la langue savoureuse, musicale et dynamique. Cette maîtrise permet à Molière une totale liberté d’écriture, faisant fi, dans ce cas précis, des fameuses unités de temps, de lieu et d’action.

     

    Comme pour chacune de leurs productions, Les Malins Plaisirs proposeront une version respectant l’intégralité du texte de la distribution, soit 8 comédiens.

  • Distribution

    Mise en scène : Vincent Tavernier

    Décor : Claire Niquet

    Costumes : Erick Plaza-Cochet

    Lumière : Carlos Perez

    Régie : Marc Cavignaux

     

    Les comédiens des Malins Plaisirs :

    Benoît Dallongeville, Jeanne Bonenfant, Olivier Berhault, Quentin-Maya Boyé,

    Laurent Prévôt, Pierre-Guy Cluzeau, Marie Loisel, Anne-Fanny Kessler

  • Durée

    1 heure 15

  • Photographies

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  • Teaser

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  • Contacts

     

    • Diffusion

    Elise Loth – Chargée de diffusion

    elise.loth@lesmalinsplaisirs.com | 06 38 46 83 85

     

    • Communication et actions culturelles

    Hélène Aubert – Chargée de communication et relations publiques

    helene.aubert@lesmalinsplaisirs.com | 06 87 09 29 83

     

    • Technique

    Marc Cavignaux – Régisseur général

    marc.cavignaux@lesmalinsplaisirs.com