Le Sicilien
Comédie-ballet en un acte de Molière et Lully
avec Le Concert Spirituel et la Compagnie de Danse L’Eventail
MISE EN SCÈNE
& DIRECTION ARTISTIQUE
Vincent Tavernier
CHORÉGRAPHIE
Marie-Geneviève Massé
MUSIQUE
Le Concert Spirituel
DÉCOR
Claire Niquet
COSTUMES
Erick Plaza-Cochet
LUMIÈRE
Carlos Perez
DURÉE
1 heure sans entracte
LES COMÉDIENS ET COMÉDIENNES DES MALINS PLAISIRS • En alternance
Don Pedre : Quentin-Maya Boyé ou Pierre-Guy Cluzeau | Isidore : Marie Loisel ou Jeanne Bonenfant | Adraste : Laurent Prévôt ou Olivier Berhault| Hali : Olivier Berhault ou Benoît Dallongeville
LES SOLISTES DU CONCERT SPIRITUEL
Philène – Premier Turc – Maure : Clément Debieuvre (haute-contre) | Tircis – Deuxième Turc – Maure : François Joron (taille) | Le Berger – Troisième Turc – Maure : François Héraud (basse-taille)
LES DANSEURS ET DANSEUSES DE LA CIE DE DANSE L’EVENTAIL
Marionnettiste – Marionnette – Zaïde : Adeline Lerme | Marionnettiste – Marionnette – Manipulateur : Artur Zakirov
LE QUATUOR MUSICAL DU CONCERT SPIRITUEL • En alternance
Basson et coordinatrice musicale : Lucile Tessier | Premier hautbois : Nathalie Petibon | Second hautbois : Renata Duarte ou Vincent Blanchard ou Johanne Maitre | Théorbe : Romain Falik ou Simon Waddel ou Victorien Disse ou Albane Imbs
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CONTACT
DIFFUSION
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CAMILLE SEYS | 06 38 46 83 85
camille.seys@lesmalinsplaisirs.com
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COMMUNICATION
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HÉLÈNE AUBERT | 06 87 09 29 83
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TECHNIQUE
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MARC CAVIGNAUX | 06 67 91 84 02
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SYNOPSIS
La scène est en Sicile – soit, dans l’esprit du temps, une contrée exotique et ensoleillée, propice à toute fantaisie ; le creuset plus ou moins fantasmé où se croisent et se mêlent toutes les nations du pourtour méditerranéen ; une terre, enfin, où les passions sont réputées violentes et la jalousie des natifs proverbiale. Le jeune Adraste, digne représentant de l’excellence française et de sa galanterie bien connue (Cocorico !), s’est follement épris de la belle Isidore, la captivante esclave grecque du sévère Sicilien Don Pèdre – lequel, bien entendu, la destine à sa couche. Comment Adraste, que la garde obsessionnelle du jaloux empêche de communiquer avec sa belle, pourra-t-il savoir si ses sentiments sont partagés par la belle Isidore ? Avec l’aide de son esclave turc Hali (le fourbe de service, mais pas bien dégourdi pour autant), le jeune homme va entreprendre une série de ruses… galantes.
PRÉSENTATION
Le Sicilien doit sa brièveté à sa place dans l’immense et somptueux Ballet des Muses, dont il n’était qu’une des quatorze « entrées » – mais la toute dernière, donc le « clou ». En à peine une heure, Molière et Lully se surpassent. Tous les codes de la comédie de cour y sont respectés : la place prioritaire de l’intrigue amoureuse dans le ton galant, le raffinement des modes d’expression, et, bien entendu, l’exaltation de l’excellence française ! Mais les deux complices, toujours experts dans l’art de savoir jusqu’où aller trop loin, n’hésitent guère à y mêler les joyeusetés de la farce (avec « turqueries » à la clé et divertissement burlesque en sabir), l’ironie quant aux prétendues caractéristiques nationales (y compris françaises…) et la poursuite de leurs recherches sur le genre.
Molière, en particulier, y teste un mode d’écriture dramatique extrême. Sa prose – toujours musicale – atteint ici un raffinement unique dans son œuvre. Toute entière composée de vers blancs, d’échos et d’assonances, la langue assignée aux comédiens est en parfaite adéquation avec l’univers musical à laquelle elle s’intègre subtilement.